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Les 3 états psychologiques du stress | Alerte, résistance et épuisement

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Savez-vous que le stress au travail est un phénomène de défense naturel et salutaire lors d’une évaluation ou d’une performance particulière ? Pourtant, vous le sentez parfois devenir sournois, malfaisant, voire même invalidant. Focus sur les 3 états psychologiques du stress avec des conseils pour mieux le gérer et éviter d’arriver jusqu’au burn-out.

Premier état psychologique du stress | L’alarme pour vous prévenir d’un danger

À chaque fois que vous vous trouvez en situation de stress, votre système sensoriel se transforme en appareil de détection et commande à vos cinq sens une évaluation du contexte. Votre vue, votre ouïe, votre odorat, votre goût et toutes vos fonctions tactiles sont mis à contribution pour vous mettre en éveil et évaluer le danger.

Identifiez la source de stress pour mieux y répondre

Généralement, vous arrivez facilement à repérer le facteur de votre stress et c’est une étape nécessaire pour arriver à mieux le gérer, et dans le meilleur des cas, le faire disparaître. Vous pouvez, par exemple, éprouver du stress lors d’une surcharge de travail accompagnée d’horaires trop importants ou d’échéances impossibles à respecter. 

Dans certains cas, vous serez sujet à un stress dû à des difficultés relationnelles avec vos collègues. D’ailleurs, vous n’êtes pas toujours à l’aise, selon le groupe dans lequel vous évoluez. Et vous avez même conscience que vous pouvez souffrir, comme les comédiens, de trac lorsque vous devez prendre la parole en public.

Votre corps se met en éveil pour gérer la situation de stress

Tout d’abord, il faut bien comprendre que votre stress est une réponse immédiate et naturelle de votre corps face à une menace existante, ou pas. En effet, vous l’avez sans doute remarqué, vous stressez parfois pour des raisons qui ne présentent pas un réel danger. 

C’est, par exemple, le cas lors d’une prise de parole en public. Vous ressentez une gêne qui peut être relativement importante, car votre cerveau déclenche subitement une réponse et sécrète une décharge d’adrénaline. Votre rythme cardiaque s’accélère, et vous pouvez même parfois être pris de nausées.

Apportez une réponse en fonction du danger réel

Grâce à la vidéo « Le trac et la réponse combat/fuite » de e-penser, vous allez comprendre comment votre corps réagit à un facteur de stress. Selon son degré d’intensité et en fonction de votre capacité de résistance, vous devrez alors prendre une décision dans l’urgence.

En réponse à cette “agression”, vous devez faire un choix :  surmonter le facteur de stress ou lui échapper. C’est ainsi que vous apporterez une réponse de combat pour dominer une situation que vous estimez surmontable ou décider de fuir si vous ne vous sentez pas capable d’y être confronté et d’en sortir gagnant.

Deuxième état psychologique du stress : la résistance ou stress chronique

Si vous n’y prenez garde, vous pouvez facilement passer d’un stress normal et issu d’une situation parfaitement identifiée à un stress anormal et chronique. En fait, cela dépend essentiellement de votre faculté à l’affronter et à le gérer. 

Dans une situation de stress important, vous allez, sans le savoir, mettre en place un processus appelé coping. Cela consiste à développer des tactiques d’adaptation pour apporter une réponse et si possible une solution à cet état qui ne doit, normalement, pas durer.

Selon les spécialistes, votre stratégie de coping va se baser sur les évaluations incessantes que vous faites de votre environnement. Vous allez ensuite vous focaliser sur le problème ou les émotions qu’il suscite. Si vous gagnez en confiance, en habileté et en prise de distance, vous arriverez à jongler entre deux techniques de coping, selon la nature du stress.

Votre stratégie d’adaptation (coping) est centrée sur le problème ?

Dans cette stratégie, vous allez chercher à réduire l’origine de votre stress et à trouver les ressources nécessaires pour y faire face. Souvent, vous ressentirez immédiatement les effets de vos actes en adoptant des comportements comme la négociation (des horaires, d’une date de remise de dossiers), une meilleure organisation ou l’acceptation de recevoir de l’aide (par un collègue de travail, votre supérieur, etc.).

Ici, vous répondez à la source de stress en vous focalisant sur la résolution du problème et l’affrontement de la situation.

Êtes-vous plutôt un adepte du coping centré sur l’émotion ?

Dans cette tactique, vous allez vous situer davantage dans une régulation de vos émotions que dans l’action. En réalité, vous serez centré sur vos réactions émotionnelles, cognitives, comportementales ou physiologiques. 

Vous en êtes conscient, vous arrivez parfois à minimiser la menace ou à la surmonter avec la satisfaction d’avoir grandi lors de cette expérience. Dans d’autres cas, vous avez l’impression d’être seul responsable du problème et avec une telle façon de l’analyser, vous vous rabaissez encore un peu plus. Et puis, vous pouvez également passer par des périodes pendant lesquelles vous êtes tenté d’oublier vos ennuis et de tourner le dos à ce mal-être, parfois en laissant des dépendances (médicaments, alcool, etc.) s’installer sournoisement. 

Par ce type de réponse et de stratégie, vous obligez votre corps à consommer plus d’énergie et à puiser constamment dans vos ressources.  

Et si vous acceptiez de vous tourner vers vos collègues ou un professionnel pour bénéficier de leur écoute et de leur aide ?

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Troisième état psychologique du stress : l’épuisement

Au début de cette phase, vous êtes de plus en plus stressé et vous avez la sensation d’être au bord de l’épuisement psychique, émotionnel et physique.

Burn-in : une phase de déni et d’enfoncement

Lors de cette descente vers un épuisement global, vous perdez peu à peu pied à tous les niveaux de la gestion de votre quotidien professionnel. Vous travaillez pendant des horaires toujours plus longs tout en  accumulant une pile de dossiers en retard. Les honorer vous pèse autant que d’entretenir des échanges cordiaux avec vos collègues de travail. 

Physiquement, vous commencez à repérer des symptômes qui vont prendre la forme d’une fatigue chronique, de migraines, d’infections virales à répétition ou de problèmes de peau.

Burn-out : l’édifice s’écroule totalement

Si vous ouvrez la porte du burn-out, cela signifie que vous avez accumulé une fatigue ou une frustration dues, en partie, à un manque de reconnaissance de votre dévouement. Cette énergie déployée ne recevant pas le retour idéal que vous vous étiez fixé, vous vous découragez progressivement pour glisser vers un état d’épuisement total et généralisé.

N’attendez pas pour agir et vaincre votre stress au travail

Nous l’avons vu, vous pouvez assez facilement reconnaître les symptômes dûs à votre stress et vous devez tout mettre en œuvre pour prendre des mesures le plus tôt possible.

En effet, vous ne devez pas considérer que le stress est une obligation professionnelle. Vous pouvez d’ailleurs mettre en place des méthodes pour organiser vos journées de façon optimale. Exercer votre métier en vous préservant est la moindre des choses que vous devez vous offrir, même si cela va vous demander de rester en éveil et de vous écouter.

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Dans le cas où votre stress est trop important ou s’il ne peut se résorber sans aide extérieure, n’attendez pas qu’il soit trop tard pour vous confier et vous faire aider par un expert en gestion du stress.

Pour voir où vous vous situez au niveau de votre stress au travail, vous pouvez faire notre quiz et évaluer les solutions que vous pouvez envisager pour le réduire.

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Will
Avec une carrière de manager et de coach, je suis passionné pour accompagner des hommes et des femmes dans leur développement personnel et professionnel afin de les aider à réaliser eux aussi leur potentiel.​